Sola scriptura. Pertinence et impertinence d’un principe d’autorité
Au 16 e siècle, le principe du Sola scriptura est une provocation : appuyé sur l’adjectif sola et son sens exclusif, il signifie que l’Écriture est l’unique lieu au monde où l’Église peut avoir la certitude que le Dieu de Jésus-Christ parle – à l’exclusion d’autres lieux, qu’il s’agisse du siège de la papauté ou d’un cœur où Dieu déverserait directement sa Parole sans media aucuns.
Quelle est la fonction théologique de ce principe aujourd’hui ? Est-ce qu’il provoque encore – et si oui, comment ? Peut-on (ou même faut-il) redéfinir
autrement la portée du Sola ? S’il est à comprendre dans un sens exclusif, qu’est-ce qu’il exclut ? Pour quoi (et pourquoi) pourrait-on ou devrait-on se fier à l’Écriture seule ? Son autorité tient et tombe-t-elle avec le Sola, ou se construit-elle autrement encore ? Quelle conception de Dieu, quelle conception de la vérité se cachent-elles derrière telle ou telle manière de comprendre ce principe ?
Ces questions sont à poser à frais nouveaux, sans doute, dans un contexte où tel chrétien juge que Dieu lui parle immédiatement dans chaque verset, alors qu’un autre assume le fait que l’Écriture ne soutient pas plus qu’un autre texte sa quête de la vérité – tandis que l’exégète souligne de son côté que l’Écriture, si humaine, n’est pas univoque.
Nous vous présentons la thèse d’Annick Vanderlinden et André Birmelé de la Faculté de théologie protestante de Strasbourg, dans l’article intitulé » Sola scriptura. Pertinence et impertinence d’un principe d’autorité, pp.64-81 » issu de l’actuel numéro de FOI&VIE, 39 e Cahier d’études juives : Chrétiens et Juifs.
Veuillez télécharger ici l’article d’Annick Vanderlinden et André Birmelé
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