Joyeux Noël et bonne et heureuse année 2022

Joyeux Noël et bonne et heureuse année 2022
Chers paroissiens et paroissiennes, frères et sœurs, chers amis(es) ! C’est avec un cœur rempli de joie et d’action de grâce que je vous envoie cette lettre de vœux pour la célébration de la nativité et pour la consécration de la nouvelle année 2022. Vous aviez certainement remarqué que l’organisation des quatre semaines de l’Avent cette année était différente de l’an dernier … et ce, pour la bonne raison que chaque semaine, à Amnéville ou à Hagondange, une bougie était allumée pendant le culte. Toutefois, je saisis l’occasion des vœux de Noël pour nous proposer, à la lumière de la situation sanitaire alarmante que nous traversons tous et toutes, un bref retour, une réinterprétation de nos quatre semaines d’attente. Quatre semaines qui nous ouvrent à ce beau jour de Noël. Pour soulever le sombre manteau de l’obscurité qui parfois (si souvent) recouvre le monde et le cœur des humains, j’allume ma première bougie, signe de lumière de mon sourire offert à tous, chaque jour et aujourd’hui à Noël comme un cadeau, car le Seigneur vient pour la joie de tous. Ma deuxième bougie est celle de la prière tournée vers Dieu en guise de louange et vers les autres comme une intercession, car le Seigneur parle à chacun et à tous dans le secret du cœur. La troisième bougie allumée est celle du pardon accordé à tous comme une main tendue, pardon de l’église face aux abus de pouvoir et aux différents actes odieux, pardon de l’humanité qui n’a pas su prendre soin de la maison commune, ce pardon qui restaure et relève, car le Seigneur nous lave de toutes les offenses. Et ma dernière bougie est celle de la lumière de la douceur distribuée à tous, chaque jour, comme un pain chaud, car tu aimeras ton prochain comme toi-même, et l’amour triomphe de tout. Et maintenant que mon cœur est illuminé, tout est prêt. Dans la tradition hébraïque, la valeur numérique quatre est à la fois le signe de royauté, d’humilité et de pauvreté. Et Noël que nous célébrons à l’issue de la quatrième semaine de l’avent est bien l’accueil d’un roi pauvre et humble, un roi sans couronne d’or, sans épée d’argent et sans manteau de pourpre. Cependant, un roi tout aimant, très miséricordieux et trois fois saint ; un Dieu qui se fit homme afin que l’humanité revête la plénitude de la divinité, plénitude d’amour, de paix, de sainteté et de joie. À Noël, nous sommes tous invités à réinterroger notre rapport au pouvoir, à la gloire et aux richesses, à sanctifier notre rapport à autrui car le Tout-Autre n’est visible que par l’autrui, l’étrange étranger, le visiteur de passage ou le voisin de palier. En ce jour de Noël, face aux craintes et aux inquiétudes, il nous est annoncé que l’espérance, faible graine de lumière, a été semée une fois pour toutes dans nos ténébreuses terres malmenées. Dieu lui-même est le semeur. Il est aussi lui-même la semence déposée. En personne, il vient s’intégrer à l’humanité tellement hésitante et défaillante. En chair et en esprit, il s’installe définitivement en elle qui devient le lieu de son humaine condition. En corps et en sang, il se lie avec passion aux enfants de la terre. Ainsi, même s’ils ploient, même s’ils tombent, les enfants de la terre lèveront vers lui leurs yeux et ils sauront qu’il se tient à leurs côtés, fidèle et solidaire, afin de marcher avec eux jusqu’à l’accomplissement des temps. Le voici qui vient. Un rameau surgi de notre terre ! Debout frères et sœurs ! Il est temps d’espérer ! Aube nouvelle dans notre nuit, chantons-nous, aube nouvelle dans notre monde car Dieu Emmanuel, Dieu sauveur, vient visiter nos cœurs pour qu’un jour nouveau se lève. Pour ce jour nouveau qui se lève, Noël, et pour cette nouvelle année qui s’ouvre à nous, celle qui nous est offerte, je vous souhaite joyeux noël et bonne année 2022. Comme cadeau de Noël, je vous propose cette petite charade :
  • Mon premier est une boisson très appréciée des anglais
  • Mon deuxième est la femelle du sanglier
  • Mon troisième est le contraire de vrai
  • Mon quatrième se fait avec un lacet
Indice : on n’a pas besoin de mon tout pour joindre le Seigneur ! Livre du prophète Jérémie 33 : 3 Maximilien Luzeka Le Pasteur
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